Le manque d’outils et de connaissances en mécanique constitue l’un des principaux freins à l’utilisation du vélo en milieu urbain, pratique qui est pourtant en train de se développer. L'idée proposée consiste à implanter 1 ou 2 bornes-totems sur l'espace public pour permettre aux habitants d'effectuer des réparations sur leur vélo de manière gratuite et à tout moment. Ce type de borne se répand depuis quelques années dans les villes. Elles comportent une dizaine d'outils sécurisés et donnent la possibilité de surélever le vélo comme sur un pied d'atelier : pompe équipée d’un manomètre, jeu de clés Allen, démonte-pneus, tournevis, clés plates, etc. Coût d'une borne : environ 2500 €.
Une telle borne pourrait trouver sa place aux abords de la gare, où la Région doit d'ailleurs installer en 2026 une station de 10 vélos en libre-service, ou encore dans la rue principale. La Maison des mobilités, portée par l'association Wimoov, va ouvrir au printemps 2025 au 31 avenue du général Lambert. Une borne serait tout à fait pertinente juste devant ce bâtiment, le long de la voie cyclable qui va être créée. La présence de Wimoov permettrait d'accompagner les usagers, même si cet équipement est très simple d'utilisation, et cela complèterait bien les actions de l'association sur le vélo (ateliers de réparation, séances de remise en selle...). Ou encore sur le parcours de la voie verte ou autre lieu stratégique.
Il s'agit donc d'une idée peu onéreuse contribuant à favoriser les mobilités douces en centre-ville, tout en facilitant de manière ludique la montée en compétences des usagers du vélo.